L’IRM mammaire

Une IRM mammaire, pourquoi, quand ?

IRM signifie Imagerie par Résonnance Magnétique. Cet examen permet de compléter les résultats obtenus lors de la mammographie et/ou de l’échographie mammaire. Il n’est pas prescrit systématiquement, mais lorsque le médecin souhaite :

  • confirmer l’absence d’anomalie inquiétante lorsque la mammographie ou l’échographie n’ont pas permis de le faire ;
  • réaliser un bilan d’extension locale, c’est-à-dire rechercher d’autres anomalies dans le même sein ou dans l’autre sein après la découverte d’une première anomalie ;
  • différencier une anomalie bénigne d’une anomalie cancéreuse ;
  • effectuer un dépistage dans la population particulière des femmes à haut risque de cancer du sein ou présentant une mutation génétique ;
  • évaluer les effets thérapeutiques de la chimiothérapie, lorsque celle-ci a été effectuée avant la chirurgie (chimiothérapie première ou néo-adjuvante) ;
  • surveiller l’apparition d’éventuelle récidive dans un sein déjà traité pour un cancer avec une chirurgie conservatrice ;
  • vérifier l’état de prothèses mammaires.

L’IRM est pratiquée dans un appareil cylindrique de grande taille, qui renferme un aimant et fabrique des images très précises de tous les organes. Elle utilise le champ électromagnétique et les ondes radio, qui expliquent le bruit fort et répétitif lors de la réalisation des images. Elle permet d’analyser les inflammations, les abcès, les tumeurs (taille, extension, nature…).

L’IRM nécessite généralement l’injection d’un produit dit « de contraste » dans une veine du bras, permettant de mieux visualiser les organes.

Comment se déroule l’examen ?

La secrétaire accueille la patiente et renseigne son dossier administratif. Elle la dirige ensuite vers la salle d’attente. Le manipulateur responsable de la réalisation de son examen vient la chercher. Il l’installe en cabine et lui demande de se déshabiller et de passer une blouse. Il lui pose une perfusion au niveau de l’avant-bras.

Au moment de l’examen, il l’installe allongée sur le ventre dans une machine en forme de tunnel. L’examen dure généralement de 15 à 20 minutes et nécessité une immobilité parfaite. Lors de la réalisation des images, le produit de contraste est injecté. Il peut procurer une sensation de froid. A la fin de l’examen, le manipulateur enlève la perfusion et dirige la patiente vers la salle d’attente. Le médecin radiologue interprète ses clichés. Il la reçoit et lui commente les résultats.

Le résultat de l’examen (dossier images et compte-rendu) est généralement remis à la patiente le jour même, sauf si un complément d’examen a été demandé (échographie, biopsie…).

Comment bien préparer son examen ?

Il est très important de signaler le port d’une pile cardiaque (pacemaker), de valves cardiaques ou d’éléments contenant du fer proches des yeux ou dans la tête. Ces éléments peuvent contre-indiquer la réalisation de l’examen. Les clips chirurgicaux et les clips posés lors des biopsies mammaires ne sont pas une contre-indication ; ils sont en métal non ferromagnétique.

Il est recommandé de ne pas porter de bijoux, de montre, qui devront être retirés pour l’examen.

Pour les femmes non ménopausées, l’examen doit être réalisé au mieux la semaine suivant les règles.

Quels sont les effets secondaires ?

L’examen est indolore mais le bruit impressionnant et la sensation de claustrophobie peuvent être désagréables. Il n’y a pas lieu de s’inquiéter, la patiente est constamment vue, entendue et en liaison avec son équipe médicale.

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